Mohamed Ouachen – L’art au service du social et de l'équité

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Acteur, metteur en scène, réalisateur, animateur et militant culturel, Mohamed Ouachen est une figure incontournable du paysage artistique bruxellois. Véritable homme-orchestre, il navigue entre théâtre, cinéma et engagement citoyen, toujours guidé par une même ambition : donner une voix à ceux qu’on n’entend pas et créer des espaces d’expression authentiques et inclusifs.

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Un parcours forgé par la passion et la transmission

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D’abord formé au théâtre et à l’animation, Mohamed Ouachen se spécialise dans l’accompagnement des jeunes artistes, faisant du théâtre et de l’image des outils de transformation sociale. Depuis 1998, il anime des ateliers de théâtre et de vidéo à travers Bruxelles, offrant aux jeunes des moyens d’exprimer leurs réalités et leurs rêves.

En 2000, il fonde Marche à Suivre asbl, une structure dédiée au soutien des jeunes artistes. Dans la même veine, il co-crée en 2010 la plateforme Diversité sur Scènes, qui milite pour une meilleure représentation des artistes issus de la diversité dans le secteur culturel.

Entre engagement et création, son travail artistique est toujours ancré dans le réel. Il questionne les inégalités, les identités multiples et les récits dominants, tant sur scène qu’à l’écran.

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Un artiste de la scène et de l’image

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En tant que metteur en scène, Mohamed Ouachen a dirigé de nombreuses pièces, toujours avec une attention particulière aux récits engagés et aux écritures contemporaines. Parmi ses créations récentes :

• "Moi, l’éléphant d’Afrique" (2025) – Une pièce en collaboration avec Laurence Briand.

• "Kheir Inshallah" (2022) – Mise en scène au Théâtre Le Rideau.

• "La vie, c’est comme un arbre" (2020) – Une réflexion poétique sur l'exil et la transmission.

Il a également joué dans plusieurs films et séries, collaborant notamment avec Michel Gondry, Jeanne Labrune et Canal+. On le retrouve dans "L’écume des jours", "Engrenages", "Au service de la France" ou encore "SkyFace".

Brass’Art Digitaal Café : un lieu, un manifeste.

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En 2017, il crée un espace unique à Bruxelles : le Brass’Art Digitaal Café. Plus qu’un café, c’est un véritable écosystème culturel et citoyen, un laboratoire où l’art et le débat s’entrelacent, où la diversité s’exprime librement. Ce lieu est à l’image de son fondateur : inclusif, bouillonnant et engagé.

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Une voix qui bouscule et interpelle

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Mohamed Ouachen ne se contente pas de créer : il questionne et revendique. Dans ses tribunes publiées dans Le Soir et La Libre, il aborde des thématiques brûlantes comme le privilège blanc, la diversité culturelle et les inégalités dans le monde artistique. Son essai en cours, "La gramaturgie au théâtre", promet d’apporter un regard neuf sur l’écriture scénique et les dynamiques narratives.

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Un artiste engagé, un agitateur d’idées

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Mohamed Ouachen est de ceux qui font bouger les lignes. Refusant le statu quo, il crée, interpelle et construit des espaces où l’art devient une arme d’émancipation. À travers ses œuvres et son engagement, il défend une culture plus juste, plus accessible et plus représentative de la société dans laquelle il évolue.

Bruxelles a ses monuments historiques, mais elle a aussi ses artisans du renouveau culturel.

 

Mohamed Ouachen en est un.